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Toyaz mood
12 février 2006

Bad mood

Que dire ?

Depuis un peu plus d'une semaine maintenant, je commence à sombrer dans une déprime, inexorablement. Pourquoi donc ? Je me pose moi-même la question...
Tout allait bien il y a quelques semaines encore. À délirer, à traîner avec des amis que j'aime. Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment la même chose j'ai l'impression.
J'ai un caractère de merde qui fait que je ne perds peu à peu les gens que j'aime. Au fond de moi je me dis "Merde ! Mais pourquoi tu ne t'accroches pas un peu à eux ?" mais je n'y arrive pas. C'est comme si tout était déjà fini et qu'il n'y avait plus rien à faire, que c'est irrémédiable. Pourtant, en faisant ne serait-ce que quelques efforts, je pourrais tout récupérer. Avant qu'il ne soit trop tard...

Parce que je ne sais pas si j'en ai réellement envie. Je passe d'extraordinaires moments avec eux, le plus dur étant par la suite de devoir se quitter et de devoir rentrer à la maison, seul, sans eux. Ne me vient par la suite plus qu'une seule envie, c'est de les revoir.

Ou actuellement, de le revoir.

François. Pour les rares qui viendraient à lire mon blog, vous pouvez vous demander ce qu'il est advenu de Ludo. Baaaa... Oubliez Ludo, remplacez par François. Il est génial, ce mec. Coup de foudre. Amical. Mais pas seulement. Car il est tellement génial et sympa, et mignon, et tout et tout, qu'il devient parfait. Il fait partie des gens que je considère comme non-détestable, qui se font aimer de tous tout naturellement.
Bref. Donc, c'est pas très compliqué, François, je l'adore, je l'adore... Je ne vous raconterais pas les multiples rebondissements qu'il y a, mais un jour, je vous le promets, j'écrirais l'histoire des RAF². Pour ceux qui aiment les Soap, c'est fait pour vous. Tant de rebondissements amoureux qu'on n'arrive plus à suivre parfois...

Bref je reprends mon histoire. François, les rares fois où on se voit je n'ai plus qu'une seule envie, c'est de pouvoir le garder dans mes bras et de le serrer bien fort contre moi, avant de pouvoir reposer ma tête sur son épaule (etc.). Seulement, avant de pouvoir faire tout ce que je désirerais faire, faudrait-il encore que je sorte avec lui. Or, lui, ce qu'il ne cherchait au moment où on s'est connus, c'était uniquement de se faire des amis, ne recherchant aucune relation amoureuse. J'ai donc tu mes sentiments pour lui... Avant qu'il ne les découvre à mon insu. Je lui ai donc demandé ce qu'il ressentait la même chose pour moi. Baaah, évidemment pourrais-je dire, non.

Faut alors que je me fasse à l'idée que je ne pourrai jamais sortir avec lui. Enfin, je me suis déjà fait l'idée, seulement, je n'arrive pas à l'oublier, et à le prendre dans mes bras, en espérant qu'un jour j'arrive à le faire changer d'avis. L'espoir fait vivre, dit-on...
On est alors qu'amis. On forme une petite bande de 4 gens bien soudés entre qui nous délirons bien. Charlie. François. Ophélie. Moi.
Je suis sorti avec Charlie. J'ai rompu avec lui parce que j'aimais François.
Quant à Ophélie, on a eu d'énormes trips ensemble sur MSN et en vrai.

Seulement, depuis qu'on a tous "découvert" François, j'ai l'impression qu'il m'a piqué la place que je tenais auprès d'elle, celui de frère-chéri-confident-petit-ami-quand-y'a-besoin. Enfin, je ne suis pas vraiment sûr que François remplisse tous ces rôles aussi, mais seulement ce n'est plus comme avant. Je me retrouve un peu à une deuxième place que je refuse d'admettre et que je me plante dans la tête sans arriver à la retirer.
Mais étant donné ce que je ressens pour François, et même s'il n'était qu'un simple ami, je ne pourrai lui en vouloir. Je m'en suis donc pris intérieurement à Ophélie, sans qu'elle le sache d'ailleurs, me retrouvant à me comporter avec elle comme un chieur-têtu sans qu'elle n'en comprenne les raisons.

J'en viens donc à mon caractère de merde... Je me rends compte que je suis super lunatique comme mec, à changer d'avis et d'humeur en l'espace de même pas 5 minutes. Alors qu'avant je me demandais comment étaient les lunatiques, là je me rends compte qu'on ne contrôle ni ses sentiments ni son état d'esprit. Ils se balancent d'un côté ou d'un autre, parfois extrêmement rapidement, sans contrôle. Me viennent donc parfois des moments où je suis un vrai con à délirer sur MSN et à rire de mes propres blagues foireuses, d'autres où je ne veux voir plus personne et que je m'isole chez moi, avec de multiples idées suicidaires.

Actuellement, je ne devrais pas être sur un PC puisqu'il est utilisé à des fins scolaires pour des amis ; mais il me reste l'ordinateur portable avec wi-fi. François était au courant que je n'aurai plus mon pc durant le week-end ,seulement nous étions censés nous voir avec Ophélie samedi histoire déjà de se revoir puis de reparler et tout le tralala. Mais des événement se sont déroulés entre temps changeant un peu le cours de l'histoire.

Finalement, samedi je ne suis pas allé à l'assoce pour aller les voir. Je n'en ressentais ni le besoin ni l'envie, prétextant être occupé à la LAN de mes amis. Seulement, ce n'était pas vrai du tout. Je me trouvais chez une amie avec un autre ami à nous mater des épisodes de Buffy, tous les trois (ou néanmoins moi et l'ami) ne voulant aucunement aller à l'assoce. Quand il m'avait expliqué par la suite ses raisons, je le comprenais parfaitement... Seulement, les miennes sont beaucoup plus ambiguës et compliquées psychologiquement.

J'en veux à Ophélie de m'avoir remplacé. Je sais que ce n'est pas vrai, mais je n'arrive pas à effacer cette idée dans ma tête. Et au jour d'aujourd'hui, je ne sais pas si j'ai réellement envie et/ou besoin de la revoir, craignant et redoutant la prochaine fois où l'on se reverra. De lui avoir menti, de lui en vouloir alors qu'elle n'a rien fait. Avec mon caractère de merde pourtant, j'ai le sentiment que je vais tout foutre en l'air et détruire l'amitié illusoire que l'on s'est créé à 4. J'ai envie de m'éclipser discrètement de ce groupe de 4 pour les laisser gentiment à 3. Parce que je ne retrouve plus ma place à l'intérieur.

C'est vrai. A quoi je sers ? Suis-je seulement utile aux autres, tel un objet dont on se sert uniquement et qu'on manipule aisément ? Parfois, j'en ai bien l'impression. J'adapte mes réactions et ma personnalité selon les personnes que je côtoie. Mais viendra un jour où le vrai Fred se réveillera. Parce qu'actuellement il reste encore bien enfoui, et parfois il ne cherche qu'à remonter à la surface pour pouvoir dire "FUCK" à tout le monde quand il le souhaite.

Savoir dire "Fuck".
Savoir dire "non", savoir refuser, savoir ne pas être d'accord avec les autres, respecter ses propres choix sans se faire rejeter par les autres et appréhender leurs réactions. Comment combiner sa personnalité propre et avoir des amis à qui l'on ment ?

Je ne suis moi nulle part. Ou si, je le serai quand je serai mort. Ou parti.

Parce que je rêve parfois de pouvoir partir, loin, de me refaire une nouvelle vie. Tourner la page de ma vie actuelle pour en commencer une autre, autre part, ailleurs. C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai bien envie d'acquérir mon indépendance le plus tôt possible. Avoir mon propre appart', mon propre job. Ma situation que je gèrerai moi-même aussi bien que je le pourrai. Parce que j'ai envie de pouvoir tout contrôler dans ma vie. Mais pas seulement. Tel un marionnetiste, j'ai envie de pouvoir contrôler ma vie ainsi que celle des autres. Leur faire faire ça, ne pas leur faire faire ça, histoire de me faire plaisir et qu'ils me fassent plaisir aussi.

C'est un peu pour ça que je tiens à toujours aller tous les samedis à l'assoce et d'être présent à toutes les sorties organisées. Je ne veux rien louper et tout voir par moi-même. Je tiens à conserver mon rôle de commère, personne que l'on vient voir pour être tenu au courant des potins. Pour une fois que j'ai un rôle, autant que je l'assure... sans me faire détester par tous. Car quand on crache des nouvelles concernant des gens, ces derniers n'ont pas forcément envie qu'on dévoile leur vie aux autres. Et mon don de tout anticiper à l'avance me stresse à l'idée de savoir qu'ils m'en voudront pour ce que j'ai bien pu faire.

Paradoxal je suis.
Paumé je suis.
Mort je voudrais être.
Ou tout simplement, pouvoir tout recommencer à 0, ou tout oublier, histoire d'attirer la pitié des gens pour qu'ils prennent soin de moi.

Je ne sais pas...

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