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Toyaz mood
22 novembre 2005

Crying

Petit coup de blues ce soir... pourtant tout partait si bien...
Ludo se connecta, tout déjà avec un avatar RAVAGEUR. Lui, se prenant en photo lui-même à bout de bras, sans lunettes, avec un gilet entre-ouvert, dévoilant son torse... Et cela renforce son côté plus-que-parfait, et le rend d'autant plus adorable.
Et cela fait empirer mon amour pour ce jeune homme... Avec son avatar de play-boy, au regard ténébreux, caché par les ombres... On n'a qu'une seule envie, c'est d'aller le rejoindre là où il est, et d'explorer son corps encore plus...

Pourtant j'essaie de l'oublier. Je sais qu'il ne m'aime pas, et que l'on restera uniquement de "bons amis". Il ne m'aide pas pourtant, quand il me prend dans ses bras, le temps d'une photo, où on a l'air d'un parfait petit couple. Il ne m'aide pas, quand il me fixe longuement dans les yeux, quand il me parle, et que je suis obligé de détourner les miens des siens pour ne pas finir pas l'embrasser malgré moi. Il ne m'aide pas, tout simplement, quand il se connecte sur MSN...

Surtout que je suis extrêmement possessif et jaloux... Ludo je ne le veux que pour moi... moi-même et moi tout seul... D'où la magnifique idée de Rose de tous nous inviter dans une discussion à plusieurs... Je ne tiens pas le coup, je préfère m'en aller avant que ça ne s'accumule trop et que ça explose. Et là, en privé, je raconte que j'aimerai toujours Ludovic, que rien ne m'en empêchera. Jamais.

Je l'aime, je l'aime... Mais pourquoi ne m'aime-t-il pas ? On m'aime, on me trouve charmant, craquant, quality-fulled (et pourtant...), mais s'il y a bien une personne qui n'est pas foutue de m'aimer, c'est bien lui. Pourtant, je fais des efforts, tous les samedis, quand je sais que je vais le voir. Et quand je le vois... c'est le drame. Toute la semaine je l'attends, je l'envie, il me manque. Et c'est précisément quand je l'ai dans mon champ visuel que je ne sais jamais quoi lui dire.

Je n'ai pas besoin de lui parler pour savoir que je l'aime. Il suffit juste de l'avoir à mes côtés, de sentir sa présence, de le savoir près de moi. Combien de fois eus-je envie de l'enlacer et me blottir contre lui, reposer ma tête sur son épaule ou dans son torse, et le sentir au plus près de moi, écouter son coeur battre, et gagner peu à peu sa bouche pour échanger un baiser...

Je le dévore des yeux à chaque fois que je le vois. J'essaie de me rendre attirant, irrésistible, je tente de me faire remarquer pour qu'il me voit. Ca ne marque pas toujours, même très rarement, mais quand on échange furtivement un regard, je sens que je rougis. Je sens qu'il m'intimide en fait.

Une chose commune à tous les garçons que j'ai pu aimer, c'est que je les ai toujours enviés. J'ai toujours rêvé d'avoir leur vie, d'avoir leurs qualités, d'avoir leurs mêmes connaissances... Comparé à eux, je me sens vide, sans rien à leur apprendre, à leur apporter. Je me démoralise très rapidement, en pensant au statut de dieu vivant qu'ils doivent avoir...

Et comment un garçon comme moi pourrait se faire aimer par un dieu, le dieu Ludo...

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Toyaz mood
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